mercredi 30 juin 2010

Un nain à bonnet et une petite page de pub

Hello hello,


Ne m'en veuillez pas, je suis en proie à une sorte de virus, une espèce de manie.
Cette manie consiste à blinder le moindre recoin d'un dessin de "petits traits" pour signifier le relief. En réalité, il s'agit d'une tentative maladroite pour appliquer une technique très difficile, qu'affectionnent moebius et quelques fois caza pour ne citer qu'eux.
Alors bon. Ca ne veut rien dire la plupart du temps, ça salit le dessin même, mais tant pis ! Un jour peut être, si je prends le temps de m'exercer j'y arriverai... Mais gardons à l'esprit qu'un telle technique serait sans doute difficile à mettre en place en anim.
Ainsi, en omettant ces traits hideux (des "petits zizis" d'après le dessinateur pech que j'ai put rencontré) vous pourrez voir un de mes personnages que j'affectionne. Un nain à barbe et à bonnet, anonyme et dépouvu de nez.

Je précise aussi que ces dessins ont été fait vite, ce qui explique mes innombrables erreurs (proportions, perspective, plis). En fait, je le publie dans un but affectif, je voudrais savoir ce que vous inspire ce personnage, s'il vous est sympathique.
Pour info, il joue "maple leaf rag" sur un piano invisible. :D






Afin de me faire pardonner, je poste aussi des bonshommes distordus buvant du champagne.
Ils datent un peu mais ils reflètent parfaitement ce que je dessine le plus souvent en invention, c'est à dire des visages tordus, très expressifs, le plus souvent de genre masculin et affublés d'une cravate.


Et je profite de ce post pour aborder une ma-gni-fique BD que j'ai découvert récemment et qu'il me tardait de vous présenter. Un album de 100 pages au titre euphémistique, oxymorique et étrange de "Jolies ténèbres", dessiné et imaginé par le talentueux duo Kerascoët et scénarisé par Fabien Vehlmann.


Un conte mignon, voire niannian. Voici ce que nous inspire la première page. Une ravissante fillette a invité son chevalier servant pour le goûter et un bambin playmobilesque leur sert du chocolat. On passe donc la première page, un sourire agacé aux lèvres. Ploutch, plic, ploc. Le décor guimauve qui entouraient les charmants enfants dégouline, puis s'effondre, avant de les engloutir. La fillette cherche à s'échapper, y parvient, et l'on découvre qu'elle et ses comparses ne mesurent que quelques centimètres de haut et forment une micro-société domiciliée dans le coeur d'une fille de 8 ans. Or cette enfant est morte, au beau milieu de la forêt, et ces étranges "habitants" doivent fuir le corps en décomposition.
La survie s'organise dans un monde hostile...


Une farandole de minuscules personnages multicolores, enfantins, et par conséquent cruels, interagissent dans cet univers forestier dessiné avec un réalisme saisissant. On suit l'évolution du cadavre au fil des saisons et on vogue entre des scènes dérangeantes, où les personnages semblent plus prompts à s'amuser plutôt qu'à s'entraider réellement. La juxtaposition de l'enfance avec un monde dangereux, où la mort se cache derrière un bec d'oiseau ou une plante à épines est parfaitement incarnée par la juxtaposition de personnages très graphiques, minimalistes, aux couleurs pastels avec ce décor réaliste, fouillé et finalement sublime.


On en sort avec un malaise. Une deuxième lecture permet de mieux identifier les personnages et leurs évolutions respectives : l'attentionée Aurore, qui semble l'héroïne, le brave Plim, la belle Zélie et sa cour, et tous les autres : les suiveurs, les grincheux, les exclus, les complaisants... Une cour de récréation qui suscite une interprétation différente chez chaque lecteur, certains y voient une métaphore des multiples aspects de la personnalité de la fillette morte, d'autres croient voir des souvenirs d'enfances, etc. Le scénario sans réelle issue ne répond à aucune question et rend la réflexion indispensable...
Une fable sur le passage à l'âge adulte ou un conte macabre ? ... Plus que tout cela à mon avis.
Un chef d'oeuvre à n'en pas douter !
Procurez-vous le vite et lisez le sans attendre, ça en vaut vraiment la peine.

lundi 28 juin 2010

Seraient-ce les vacances que voilà ?










J'ai passé l'oral de français. Le hasard a voulu que le texte soit la préface des "contes" de Charles Perraud, de l'argumentatif bête et méchant, comme à l'écrit en fait. C'est un peu dommage, je me serais éclaté avec de la poésie ou une fable de La Fontaine -la cour du lion m'avait énormément réussi à l'oral blanc- mais ainsi vont la vie, les envies de l' "examinateur" et les circulaires ministérielles...
Donc je suis en "vacances" comme on dit... Drôle de situation, entre sieste éveillée et désoeuvrement le plus complet. Heureusement, un peu d'observation tremblante et des cols blancs improvisés sont là pour m'occuper.
L'illusionniste vaut la peine qu'on aille le voir. Les personnages et les ambiances m'ont plut, malgré les longueurs, que je concède à beaucoup de forumeurs de fous d'anim (le meilleur site de la toile!) et je pense que l'anim est techniquement très recevable, les passages de prestidigitation surtout. Mais le film reste moins "magique" que les triplettes, et moins "tati" que n'importe quel "tati"... Une grande illusion en somme ! HaHa ! ... J'en profite pour dire que Jean Renoir est un cinéaste de génie (je n'ai pas vu la "grande illusion" mais "la règle du jeu" est un chef d'oeuvre).
Les Dandy warhols forment aussi un super groupe de ouf taré.
fini.

mardi 15 juin 2010

Histoire de upper (avec deux p) un coup


Je suis en période de "révisions" du bac de fwançais, c'est pouwquoi je poste un dessin de wien du tout. Ce personnage de fermier (?) texan (?) arborant un futur mégot entre ses laids chicots est inspiré d'un bonhomme griffoné en cours de français (justement) il y a de cela plusieurs mois...
Donc à part ce perso encré - j'ai eu la flemme de gommer le crayonné- qui est bancal, je n'ai sous la main que des exercices faits sur posemaniacs en 45 secondes totalement sans intérêt, étant donné que c'est encore assez difficile pour moi.
Auf wiedersehen ! (littéralement, "au revoir !")